LA COMMISSION "TEMPS de GUERRE"

 100 ans de virus, la guerre actuelle comme un retour en arrière

La communication autour du Coronavirus faisant référence à tout le champ sémantique de la rhétorique guerrière, il convient de tenter de décrypter l’analogie et d’en analyser la pertinence.

Sémantiquement, nous sommes « en guerre », ce terme est-il adapté ?

Le terme est fort, destiné à marquer les esprits, mais il est inadapté ou au minimum partiel. Mis à part quelques militaires, dans une armée elle-même très professionnelle, donc adaptée et préparée, la nation, assise heureusement sur 75 années de paix, a perdu la réalité fonctionnelle de ce qu’était une guerre. La culture (quelques décennies séparaient chaque grande guerre entre 1814 et 1945), l’habitus, la pratique comme les rouages économiques étaient structurellement tournés vers la guerre.

Cette situation est-elle inédite ?

De mémoire de contemporains oui, de mémoire d’historien, le parallèle à faire entre la situation actuelle et l’Histoire est à rechercher dans les spécificités de la Grande Guerre et ce sur deux points : La similarité dette pandémie avec la « grippe espagnole » (1918-1919) non pas du point de vue de la souche et du volume de la mortalité mais sur celui de la diffusion : c’est la Grande Guerre qui accélère, par la circulation mondiale des groupes sociaux, la diffusion du virus. Le chiffre de 18 heures pour que le Coronavirus fasse le tour de la terre a été avancé et les dernières informations pointent comme vecteurs privilégiés le tourisme et le sport. Le déplacement de masse mondial (continent nord-américain, Afrique et Asie vers l’Europe) et des soldats comme des supplétifs ont été ces facteurs à l’époque. Quant au nombre considérable des morts (selon les sources entre 50 et 100 millions), il s’explique en partie par l’état économique, sanitaire et moral du monde à la fin d’une guerre de près de cinq années. Côté confinement, celui actuel peut trouver de nombreux points communs d’application dans la situation connue par les habitants ayant vécu en zone occupée.

Comment cela s’est-il traduit ?

Hors caractéristiques liées à la guerre elle-même, dans les similarités, les habitants ne pouvaient que sur autorisation quitter les limites des villages et devaient présenter des autorisations de circulation. Dans les dissimilarités, le ravitaillement, non interrompu, la persistance de la monnaie, de l’utilisation de l’argent, la possibilité de continuer à travailler.

Sur la question de la pénurie de masques

En 1915, l’utilisation à grande échelle des premiers gaz de combats a obligé les commandements à réfléchir sur la protection des soldats contre cette arme, qui a défaut d’être nouvelle, allait à la fois se généraliser et évoluer. Dès lors, et en plusieurs phases, la France a dû adapter son économie à la production de cette nouvelle arme défensive et de moyens de protection individuelle. Usines, ateliers, main-d’œuvre féminine, ouvroirs, et même les enfants ont été mobilisés pour produire ces modèles, ce jusqu’à l’obligation de passer à des matériels bien plus élaborés, les innovations (gaz vésicants) obligeant à des matériels bien plus perfectionnés. Aujourd’hui, il a fallu plus d’une semaine pour que l’Etat comme les initiatives privées d’industriels pour réorienter l’économie en production de gels et de masques. Mais cet « ordre de marche » est encore incomplet ; l’Etat devant favoriser la mobilisation des foyers pour encourager la dynamique transformant chacun d’eux en producteur « de guerre » dans la mesure du possible. Les évolutions en ce sens sont de toutes façons très largement engagées par les entreprises et les particuliers.

 

La gestion sanitaire des victimes

Les temps actuels rappellent la confrontation du système sanitaire avec la médecine de guerre, notamment dans la gestion de la masse des blessés. L’évacuation des blessés du front et leur traitement sanitaire a été l’une des plus grandes gestions de circulations de flux de l’Histoire du service de santé, basée à l’époque en quasi totalité sur la circulation ferroviaire. L’utilisation actuelle d’un seul TGV sanitaire, par ailleurs non parfaitement adapté, et d’un bateau hôpital tient aujourd’hui de l’anecdote et du symbole tant ces infrastructures, courantes à l’époque, avaient été éprouvées à l’aune des guerres précédentes. La guerre est sur certains points un « savoir-faire » qui a été perdu par la paix.

D’autres différences sanitaires ?

La massification submergeante des blessés de l’été 14 a obligé l’Etat à démultiplier la création d’ambulances et d’hôpitaux temporaires, lesquels ont fonctionné jusqu’à l’absorption de la vague inconnue jusqu’alors dans l’Histoire des blessé du premier été de guerre. La France s’est appauvrie démesurément en capacité d’accueil hospitalière ; elle en paye le prix aujourd’hui et doit réorienter sa politique d’accueil, notamment en mobilisant les infrastructures thermales comme cela a été les du département des Vosges, devenu « département de convalescence ».

Une autre similarité avec la Grande Guerre dans le traitement des victimes ?

L’afflux de victimes en région Alsace et dans le Grand Est génère une très belle solidarité transfrontalière, certains patients étant dirigés vers des hôpitaux allemands ou suisses. Dans la zone envahie des Vosges, à partir de la cristallisation du front, des victimes civiles, soit de blessures de guerre soit, d’accident ou de maladies ont parfois dû être hospitalisées en Allemagne, à Schirmeck ou Strasbourg, en fonction des pathologies et de la gravité des opérations à réaliser. Bernadette Colin ou l’abbé André Villemin évoquent cette question et la propre mère de Clémence Martin-Froment est elle-même opérée du dos à Thanvillé début 1915. L’Etat de guerre et de belligérance n’a pas entraîné de rétorsion sur le traitement sanitaire des civils occupés.

Une raison à cette situation ?

On a abandonné l’idée d’une guerre conventionnelle, soit locale, soit mondiale. On a oublié qu’un autre ennemi, invisible et ravageur pouvait aussi entraîner la même mort de masse et la même réorientation radicale de l’économie.

Cela va-t-il entraîner des conséquences sur la communauté et la socialité ?

La peur collective a déclenché des comportements individualistes et grégaires. Ces comportements se rencontrent à chaque conflit, faisant naître autant d’égoïsmes que d’héroïsme car ils sont contrebalancés par des solidarités individuelles comme collectives, mais également d’initiatives inventives pour le bien commun. Nous verrons ce que l‘Histoire retiendra et comment les historiographes retranscriront cette période.

Un retour des peurs collectives donc ?

A l’instar du « syndrome Kub » ou de l’espionnite des premiers mois de guerre, l’infox prospère de manière aussi surréaliste qu’effrénée. La différence fondamentale entre la Grande Guerre et aujourd’hui est que les peurs collectives étaient alors tournées contre un ennemi exogène, fantasmé ou pas, et parfois nourries par celui-ci. Aujourd’hui, la propagation numérique des infox est effectuée de l’intérieur par des « trolls » le plus souvent dénués d’intentions politiques, juste malfaisantes, et amplifiée par des ignorances coupables avides de complotismes. Le résultat pourtant ne diffère pas de l’époque et contribue à nourrir une ambiance délétère et anxiogène parfaitement inutile en temps de guerre.

Constatez-vous un développement du témoignage ?

Là aussi, c’est un trait commun aux périodes exceptionnelles. En 1914, si nous sont parvenus autant de témoignages, c’est que le soldat, quelque soit son rôle ou son rang social, a eu conscience de participer à une épopée extraordinaire. Seul le support change, (quoique nous dira l’avenir, avec la publication des livres sur la période), et s‘adapte à son époque. C’est Internet qui reçoit le flot de ce qui en 1914 était scriptural et épistolaire, des milliards de cartes postales s’étant échangées entre les Français, relatant leur expérience individuelle comme collective.

Quelle influence sur la pyramide des âges ?

Les deux derniers conflits mondiaux ont eu une influence un peu différente sur la pyramide des âges ; le coronavirus ne semble pour l’heure toucher de manière exponentielle en fonction de l’augmentation de l’âge. Ce sera peut-être une différence entre les deux grands précédents conflits, lesquels avaient moins concerné les enfants de 14-18 que ceux de 39-45.

Quels vont être les « bons aspects » de cette guerre ?

Le génie et la créativité du genre humain explosent dans de nombreux domaines ; celui palliant le confinement lui-même, voyant Internet regorger de catharsis qui sont d’innombrables soupapes de sécurité collectives ; la mobilisation du corps sanitaire, (première ligne formant un véritable « bouclier humain » face à la maladie, et les chercheurs) est similaire à celle de la société de l’été 1914 tout entière tournée vers le secours aux combattants, palliant parfois le dépassement des autorités sanitaires militaires de l’époque ; le dévouement des membres de « l’économie essentielle », la deuxième ligne avancée par le Président Macron ; la tâche particulièrement difficile, présente et avenir des forces de sécurité devant une menace toujours permanente de délitement de la société, dont une part croissante d’individus s’affranchissent de normes communes pensant que les situations de crises sont des occasions d’exacerbation de liberté individuelle.

Pourquoi cette dernière affirmation ?

Parce que la Grande Guerre a mobilisé, la quasi-totalité de la population masculine de l’époque, volontaire ou non, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Le confinement et « l‘obligation d’oisiveté » risquent de déstabiliser la paix intérieure. La Grande Guerre et son hyperviolence, et ce n’est pas un paradoxe, ont vu une forte décroissance des atteintes aux personnes. Celles-ci vont augmenter de manière exponentielle, favorisées par l’étirement de la durée du confinement.

Quel avenir après cette crise ?

A la crise sanitaire vont se succéder une crise économique, politique et sociale. La Première Guerre mondiale a favorisé, par la redistribution de l’ordre économique mondial, le creuset de la crise de 29.

Cette « guerre » va-t-elle générer de nouveaux héros ?

Comme pendant la Grande Guerre, et majoritairement dans les premiers mois de batailles, le dévouement de services médicaux, civils comme militaires, avec comme supplétif une très grande partie de la nation française, bien entendu par l’engagement prépondérant des femmes et des jeunes filles françaises dans les formations sanitaires (prenons le cas d’Irma Parmentelot à Celles-sur-Plaine par exemple). Ce sont aujourd’hui les nouveaux héros de cette guerre sanitaire et ils mériteront assurément tous les remerciements de la nation.

Comment les remercier « après » tout cela ?

Pas plus que je n’envisage la création de monuments aux morts des victimes du Coronavirus, il n’y aura pas spécifiquement de stèles collectives ou de marque visible de l’engagement des personnels de santé ou de traitement de cette phase particulière qui marquera l’histoire de France. La reconnaissance devra être de deux ordres ; les remerciements sur le temps long de la population qui ne devra pas être oublieuse de cette période et tirer des leçons au quotidien sur la fragilité toujours menacée de « l’un des tout meilleurs systèmes de santé du monde ». La seconde reconnaissance sera d’ordre financier et politique, qui devra tout faire pour conserver ce joyau opérationnel majeur de la nation.

Les soignants, « nouveaux poilus » du 21ème siècle ?

Bien entendu ; en première ligne, ils ont acquis depuis le début ce statut iconique de la Grande Guerre. On comprend d’ailleurs mieux aujourd’hui, par l’exemple, certains écrits de ces soldats qui ont touché du doigt la dichotomie surréaliste entre le front et l’arrière d’alors. A partir de 1915 et plus encore dans les années suivantes, des poilus qui ont bénéficié des premières permissions ont pu s’apercevoir de la différence sociale et morale entre le front et sa misère et l’arrière et ses plaisirs, notamment et surtout à Paris, différence qui, devant un dégoût compréhensible, ont fait que certains d’entre eux ne prenaient plus leur permission ou évitaient les grandes villes. Aujourd’hui, on comprend mieux le ressentiment des soignants, luttant contre le débordement dans les hôpitaux et constatant sous leurs fenêtres la nonchalance et la superficialité des urbains, flânant dans les parcs publics comme si cette guerre ne les concernaient pas.

Une idée du « monde d’après ? »

Pour beaucoup d’historiens, le 20ème siècle est né en 1919 tant la Grande Guerre a modifié la face géopolitique, industrielle et économique du monde. L‘après Corona va faire entrer ce même monde dans une nouvelle ère dont les contours restent à définir mais qui va certainement être celle de la dématérialisation universelle, recomposant l’économie vers le numérique dont le nouvel or noir et la menace de faiblesse en sera l’électricité.

Les Postes dissonantes

Les chiffres varient selon les sources mais ils s’entendent à compter en milliards (entre 3 et 4) le nombre de correspondances, (lettres, cartes postales, télégrammes, etc.) qui ont été échangées entres les poilus et l’arrière pendant la Grande Guerre. Sur 120 000 fonctionnaires des PTT, (dont 87 000 postiers pour 15 000 bureaux de poste) que compte l’administration au déclenchement du conflit, 70 à 75 000 hommes seront passés par le front (où 3 805 perdront la vie). Après quelques errements dans les premières semaines de guerre, ce service ne souffrira pas ensuite de dysfonctionnements majeurs. Aujourd’hui, La Poste compte 253 000 agents pour 16 135 « bureaux » ; les guerres ne se ressemblent pas toujours et le rôle de cette institution dans celle-ci sera certainement politiquement questionné à son sortir. 

Quel va être le prix de la guerre ?

La Grande Guerre a coûté selon les spécialistes entre 55 (Sauvy) et 223 (Jèze et Truchy) milliards de francs soit de 7 282 807 155 550,34 à 29 528 472 648 867,74 milliards d’€ 2019. Georges Gromaire est même particulièrement précis, estimant les dommages à la France (sur l’ensemble des catégories suivantes : Propriété bâtie (immeubles d’habitation, d’exploitation industrielle, agricole ou autre), propriété non bâtie (en grande partie dommages agricoles, cheptel, etc.), meubles meublants, approvisionnements du commerce, approvisionnements de l’industrie, réquisitions (non compris les dommages causés aux approvisionnements du commerce et de l’industrie), forêts des particuliers, carrières, étangs (prix du poisson, dommages aux vannes, écluses, etc.), objets mobiliers de professions diverses (notamment des professions libérales), objets d’art et d’agrément, valeurs mobilières, chemins de fer, voies navigables particulières et embarcations fluviales, houillères, mines de fer en Lorraine, ardoisières des Ardennes, biens agricoles (surtout aux forêts domaniales), routes et voies navigables de l’Etat, postes, télégraphes et téléphones, instruction publique, objets d’art) à 143 207 785 000 F 1919 soit 18 962 812 387 791,17 € 2019, près de 19 000 milliards d’€uros. Il est bien entendu trop tôt pour chiffrer le bilan de cette « guerre » mais sans le volet de reconstruction « physique » d’une partie du pays dû aux destructions des zones de guerre, lesquels dommages ont contribué à la relance économique de l’après, il sera plus difficile de faire repartir l’économie « concrète » pour créer un tel volume de richesses nécessaire au retour à l’équilibre.

 Mais alors, des « profiteurs de guerre » ?

Aujourd’hui certains industriels, dans l’alimentaire notamment, évoquent déjà une redistribution des bénéfices exceptionnels générés par la situation actuelle dans certaines partie de l’économie réelle. La Première Guerre mondiale avait hypertrophié la dichotomie entre les industries nécessaires à la guerre et celles qui n’y participaient pas ou, à la marge seulement, soit parce que la catégorie économique ne pouvait être mobilisée pour la guerre (tourisme par exemple) soit qu’elles n’avaient pu poursuivre leur activité par leur situation par rapport au front, leur destruction ou l’occupation. Nous verrons dans les temps à venir comment l’opinion publique - ou l’Etat - traitera les « nouveaux profiteurs de guerre » générés par le Coronavirus.

Si l’économie est la nouvelle « religion », quid de la religion ?

Profondément traumatisée par les lois sur la laïcité (1905), la Première Guerre mondiale a généré au sein de la société menacée un profond - et compréhensible - retour à la foi. Il ne semble manifestement pas qu’un tel élan soit massif au sein de la société actuelle. Peut-être l’est-il de manière plus personnelle au sein des foyers confinés mais les mesures de confinement interdisant le concours collectif de l’hommage mémoriel aux défunts est une tragique « innovation » dans la société française qui empêche la pratique sociale du deuil. Cet aspect de la situation actuelle laissera assurément des séquelles psychologiques profondes et durables dans la société française.

 

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Bibliographie :

BON de la TOUR Paul Marie Lacombe : LA VOSGIENNE. 1917-1918. Une compagnie franche dans la Grande Guerre. Souvenirs du lieutenant-colonel Bon de la Tour. Société Philomatique Vosgienne - 2000 /102 pages

Collectif LA CHAPELOTTE. 1914-1918. Secteur oublié du front de Lorraine. Entre le Donon et Raon-l'Etape. Société Philomatique Vosgienne  2004/289 pages

Collectif VU D'AVION... Survol photographique des paysages de la vallée du Hure durant la Grande Guerre. 1916-1918.     Société Philomatique Vosgienne 2005/24 pages

FOMBARON Jean-Claude :  LA GUERRE AERIENNE DANS LES VOSGES. 1914-1919.   Société Philomatique Vosgienne          2009/65 pages

FOMBARON Jean-Claude - PROUILLET Yann  :  KEPIS BLEUS DE LORRAINE. 1914-1916. Carnets de chasseurs à pied lorrains de la bataille des frontières à l'Artois. Société Philomatique Vosgienne  2001/203 pages

VILLEMIN André : SENONES, UNE VILLE VOSGIENNE SOUS L'OCCUPATION ALLEMANDE. Journal de guerre de l'abbé André Villemin. 1914-1918. Société Philomatique Vosgienne   2002/191 pages

FRANCOIS Roger : LE SOLDAT SCULPTEUR ANTOINE SARTORIO. Ou journées ordinaires de guerre autour de Senones. 1914-1916.  Société Philomatique Vosgienne  1999/ 59 pages

Collectif, TEMPS DE GUERRE.     Imprimerie Kruch (Raon l'Etape) 1995/265 pages

PROUILLET Yann : SAINT-BENOIT ET LA CHIPOTTE DANS LA GRANDE GUERRE. 1914-1918. Regards sur un lieu de mémoire.  Comité des Saint-Benoît de France (Saint-Benoît-la-Chipotte)   2006/39 pages

 

Pour Edhisto

BLANCHET Marcel - CORRE Danièle (Prés.) :  DES TRANCHEES DE 14 A LA TABLE DES VIVANTS.            Edhisto 2019/86 pages

CAZALS Rémy (Dir.) :  500 TEMOINS DE LA GRANDE GUERRE  Edhisto (Moyenmoutier) - Editions Midi-pyrénéennes (Portet-sur-Garonne)   2013/495 pages

CHARBONNIER Henri : UNE HONTE POUR L'HUMANITE. Journal (mars 1916-septembre 1917).               Edhisto (Moyenmoutier)             2013/133 pages          

Collectif : LE BEULAY DANS LA GRANDE GUERRE. Monographie pédagogique.     Edhisto (Moyenmoutier)                2010/164 pages          

Collectif - CRID 14-18 : UN OUVRIER-ARTISAN EN GUERRE. Les témoignages de Gaston Mourlot. 1914-1919.  Edhisto (Moyenmoutier)             2012/559 pages

Collectif - CRID 14-18 : CRAONNE. 100 ans de batailles inachevées (1914-2018).              Edhisto 2018/327 pages          

Comité d'Histoire Régionale :  CONFLITS ET PROGRES SCIENTIFIQUES ET TECHNIQUES EN LORRAINE A TRAVERS LES SIECLES. Actes du colloque organisé par le Comité d'Histoire Régionale les 17 et 18 octobre 2014 à Metz.  Edhisto (Moyenmoutier) 2015/298 pages

CORCELLES Louis de  :  EN MEMOIRE D'UN FILS. Louis Chevrier de Corcelles (1895-1916). Lettres du front des Vosges et de la Somme. Commentées et annotées par Philippe van Mastrigt.  Edhisto 2018/198 pages                          

DRULANG-MACK Jean-Pierre (Dir.) :  DU WÜRTTEMBERG AU BOIS-LE-PRÊTRE. 1914-1918. Aus Württemberg in den Priesterwald.     Edhisto (Moyenmoutier)  2016/407 pages          

GREENE Virginie :  UN PETITE ROUAGE DANS LA GRANDE MACHINE. Thomas Rodman Plummer, 1862-1918 -  Edhisto 2018/ 337 pages          

GUILLAUME Agnès - HARDIER Thierry (Dir.) :  « 1914-1918. Quand verrons-nous la fin de ce supplice ? »  -  Edhisto (Moyenmoutier) 2013/211 pages          

GUILLAUME Agnès - HARDIER Thierry (Dir.) : UN DESSINATEUR ET UN COMTE DANS LA GRANDE GUERRE. Journaux croisés. Edhisto (Moyenmoutier)  2016/391        

HARDIER Thierry - JAGIELSKI Jean-François : LES MONUMENTS COMMEMORATIFS DE LA GRANDE GUERRE DANS LE NORD-EST DE L'OISE - Edhisto (Moyenmoutier) 2008/203 pages          

HARDIER Thierry (Dir) :  LES LETTRES DE GUERRE DU SERGENT EUGENE LASBLEIS (1915-1918).   Edhisto (Moyenmoutier)             2015/386 pages          

HARDIER Thierry : LES CARRIERES DE MONTIGNY A MACHEMOINT (OISE).   Edhisto (Moyenmoutier)  2016/88 pages

MARTIN Henri :  LE JOURNAL D'HENRI MARTIN. 1917. Moussey sous l'occupation allemande -  Edhisto (Moyenmoutier)  2014/131 pages          

NIVET Philippe (Dir.) : LUSSE "ENTRE DEUX FEUX". Journal de guerre de Bernadette Colin, 1914-1918 -  Edhisto (Moyenmoutier) 2015/351 pages   

NIVET Philippe (Dir.) :  L'ECRIVAIN DE LUBINE". Journal de guerre d'une femme dans les Vosges occupées (1914-1918). Clémence Martin-Froment. - Edhisto (Moyenmoutier) 2010/365 pages   

NIVET Philippe (Dir.) :   QUATRE ANS SOUS LES OBUS. Journal de guerre d'Irma Parmentelot de Celles-sur-Plaine (Vosges (1914-1921) - Edhisto (Moyenmoutier)  2017/373 pages

PEROZ Anne :  VIVRE A L'ARRIERE DU FRONT. Vosges 1914-1918.-  Edhisto (Moyenmoutier) 2015/434 pages   

RAYNAUD Clémence - ROLLAND Denis : ADIEU MON COMMANDANT. Souvenirs d'un officier.-  Edhisto 2018/376 pages

VAN HEEK Hermann : UN SOLDAT ALLEMAND DANS LE NOYONNAIS. Hermann van Heek, mon journal de guerre 1915-16  - Edhisto (Moyenmoutier)  2007/101 pages

Van MASTRIGT Philippe : CHEF DE BATAILLON CHARLES BARBEROT (1876 - 1915). Du quartier de Plaisance aux combats des Vosges. Parcours d'un officier français à la veille de la Grande Guerre.      Chez l'auteur     2015/136 pages

PERRIER Michel : CHARLES VUILLERMET (1890-1918). Carnets et dessins d’un officier   Le Vieil Annecy (Annecy) - 2012/207 pages